Biographie de Clarisse Abgegnenou, une grande championne de judo
Dans son domaine, Clarisse Agbegnenou s'est déjà frottée à toutes les distinctions imaginables. Elle a gravi les marches de différentes compétitions internationales de judo. Elle a été tour à tour et plusieurs fois championne d'Europe, championne du monde et médaillée d'argent olympique. Elle a régné sans partage au trône du Grand Chelem de Paris entre 2013 et 2020. Le Grand Prix de Düsseldorf et le World Master ne lui ont guère échappé. Cette judoka française, détentrice du titre mondial, figure parmi les compétitrices les plus redoutables dans la catégorie des moins de 63 kg. Qui est Clarisse Agbegnenou, l'ancienne championne du monde de judo? De quelle origine est Clarisse Agbegnenou? Clarisse Agbegnenou est-elle en couple? Suivez-nous sur les traces de Clarisse Agbegnenou.
Source: Facebook
Née le 25 octobre 1992, Clarisse Agbegnenou n'a que 38 ans et pourtant, elle domine déjà dans le monde du judo sans discontinuer. Judoka intrépide, elle chasse ses adversaires comme elle chasse les médailles. Le moins que l'on puisse dire est que cette chasse sur les tatamis lui réussit bien. Elle a engrangé un nombre vertigineux de titres.
Présentation sommaire de Clarisse Agbegnenou
Nom de naissance: Clarisse Agbegnenou
Genre: féminin
Date de naissance: 25 octobre 1992
Lieu de naissance: Rennes , France
Age: 38 ans
Signe astrologique: Scorpion
Taille: 164 cm
Nationalité: franco-togolaise
Parents: Victor et Pauline Agbegnenou
Activité: judo
Catégorie: 63kg
Clubs: Judo Club Escales d'Argenteuil, Red Star Champigny
Coaches: Ahcène Goudjil (club) et Larbi Benboudaoud (national)
Née crevette et devenue lionne
Les innombrables victoires de Clarisse Agbegnenou peuvent être considérées comme une revanche sur la vie. Elle est en effet passée à deux doigts de ne pas vivre son premier anniversaire. Née prématurée, elle n'a poussé aucun cri. Si son frère jumeau s'est facilement tiré de leur prématurité, elle, a dû subir des soins spéciaux pour rester en vie.
Elle a été opérée en urgence et a passé une semaine au coma, alors qu'elle ne pesait qu'un peu plus d'un kilogramme. Les médecins qui lui ont diagnostiqué une malformation du rein gauche ont même été tenaillés par l'idée d'abandonner les soins. Mais c'était sans compter sur la ténacité de la petite Clarisse ni sur celle de ses parents qui ont conjuré les traitant de tout faire pour maintenir leur rejeton en vie.
Le collège des médecins penché sur le cas de la petite Clarisse n'a donc rien lâcher. "Et puis un jour, elle a poussé un grand soupir… Tout le corps médical a applaudi," comme l'a raconté sa mère, Pauline.
Clarisse Agbegnenou a grandi à Asnières aux côtés de son père, Victor Agbegnenou, scientifique togolais, de sa mère Pauline et de ses trois frères. La petite et frêle fille qu'elle était s'est transformée au fil des années.
Son état fragile ne l'a aucunement dissuadée quant à ses ambitions de sportive. Turbulente, débordante d'énergie, Clarisse a été orientée vers le judo par ses parents à la demande de la directrice de son école primaire. Celle-ci y voyait un moyen de canaliser ses énergies.
Elle a fait ses débuts au club de l'AMA (Arts martiaux d'Asnières) alors qu'elle n'avait que neuf ans. Elle a ensuite intégré le pole France d'Orléans à quatorze ans.
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La double formation martiale
Clarisse Agbegnenou a tout pour faire peur à qui oserait l'attaquer. Elle est à la fois championne de judo et adjudant de la Gendarmerie nationale française.
Après son initiation au club de l'AMA (Arts martiaux d'Asnières) et au pole France d'Orléans, elle a fait ses armes à l'INSEP, puis au Judo Club Escales Argenteuil en 2009. Elle avait alors tout juste 16 ans et demi. Elle y a été entrainée par le coach de haut niveau, Ahcène Goudjil, président fondateur du club.
En dehors de ses espaces de combat, Clarisse est engagée dans la gendarmerie nationale française. Le 2 avril dernier, elle a été élevée au grade d'Adjudant de la gendarmerie nationale. Elle s'y plait d'autant plus que ce corps a les même valeurs que le judo.
Le palmarès de Clarisse Agbegnenou
En décrochant son titre mondial le mercredi 9 juin 2016 en Hongrie, Clarisse Agbegnenou est passée devant David Douillet dans le classement national des judokas pour se hisser à la deuxième place, derrière Teddy Riner. Depuis, elle s'y est accrochée. Seule comme en équipe, elle a décroché de nombreuses médailles.
Seule
- 2012: Troisième place au Championnats d'Europe en Tcheliabinsk;
- 2013: Championne d'Europe à Budapest;
- 2013: Deuxième place au Championnats du monde à Rio de Janeiro;
- 2014: Championne d'Europe à Montpellier;
- 2014: Championne du monde à Tcheliabinsk;
- 2015: Médaille de bronze aux Jeux européens de Bakou;
- 2015: Deuxième place aux Championnats du monde d'Astana;
- 2016: Médaille d'argent aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro;
- 2017: Championne du monde à Budapest;
- 2018: Championne d'Europe à Tel Aviv;
- 2018: Championne du monde à Bakou;
- 2018: Championne du monde militaire à Rio;
- 2019: Médaille d'or aux Jeux européens de Minsk;
- 2019: Championne du monde à Tokyo;
- 2020: Championne d'Europe à Prague;
- 2021: Championne du monde à Budapest.
En équipe
- 2011: Championne du monde à Paris;
- 2012: Deuxième place aux Championnats d'Europe à Tcheliabinsk;
- 2013: Deuxième place aux Championnats d'Europe à Budapest;
- 2013: Troisième place aux Championnats du monde de Rio de Janeiro;
- 2014: Championne d'Europe à Montpellier;
- 2014: Championne du monde à Tcheliabinsk;
- 2015: Médaillée d'or aux Jeux européens à Bakou;
- 2017: Troisième place aux Championnats du monde (mixte) de Budapest;
- 2018: Deuxième place aux Championnats du monde (mixte) de Bakou.
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Le rêve de Tokyo
Clarisse Agbegnenou s'est qualifiée pour représenter la France aux Jeux olympiques d'été de 2020. Depuis, toutes ses énergies sont canalisées vers la préparation de cette autre compétion de grande envergure. Elle s'est entrainée sans arrêt depuis lors.
Seulement, tout s'est effondré le 24 mars 2020 quand le Premier ministre japonais a annoncé le report des Jeux Olympiques de Tokyo à cause de la pandémie du nouveau coronavirus. La décision est tombée comme un couperet.
Même si je m’y attendais, la décision reste un déchirement! En tant qu’athlète nous consacrons notre vie à notre sport! Alors bien sûr que ça fait mal et une partie de moi ressent une certaine frustration. Ça fait quasiment quatre ans que je me prépare physiquement et psychologiquement pour une seule et unique compétition, celle initialement prévue le 28 juillet 2020. J’ai organisé ma vie et fait des sacrifices au quotidien pour cette échéance (…) J’ai besoin de temps pour digérer l’information que mon rêve est reporté à plus tard.
Elle est cependant restée concentrée et a continué de travailler.
..J’imagine mes entraîneurs me dire : «Faut y aller Clarisse! C’est maintenant, c’est ton moment! Aujourd’hui la déception est dépassée, d’autant plus avec tout ce que nous avons pu voir avec le Covid-19. Bien sûr j’y pense tous les jours à cette finale, je suis prête. Ce titre olympique est un rêve depuis toujours. C’est le Graal du sportif, la «médaille de l’univers» comme j’aime l’appeler.
Clarisse Agbegnenou est née de parents togolais. Elle se réjouit de sa double nationalité. Clarisse Agbegnenou entretient des liens étroits avec son origine, le Togo, et la France, son pays d'accueil. Le président togolais Faure Gnassingbé l'a personnellement félicitée après son titre mondial de 2014. La reine du judo a désormais son nom dans un dictionnaire. C'est l'édition 2022 du petit Larousse qui lui a fait cet honneur. Elle est le porte fanion de la France pour les Jeux Olympiques de Tokyo.
Clarisse Agbegnenou reste très discrète sur son couple.
Source: Legit.ng
